mardi 9 novembre 2010

Séminaire "choisir son outil de veille" le 27 janvier 2011


Nous offrons à nos lecteurs
une remise de 10% 
sur les 2 dernières places pour le séminaire du 27 janvier
(rappelez le code BLG27 sur votre bulletin d'inscription)

Deux tarifs
Séminaire + étude  (version papier) = 1.500 € HT*
Séminaire seul = 750,00 € HT*

*le déjeuner est compris dans le tarif
Téléchargez le programme de la journée et le bulletin d'inscription.


Renseignements et inscriptions :
 Jean GAUTHIER  01.44.53.47.37 ou  jean.gauthier@serda.com

jeudi 4 novembre 2010

DIF : Droits "portés" , droits "transférables" et droits "acquis"

Le DIF est donc désormais "portable" ou "transférable"
La transférabilité ne peut s'opérer que dans une même branche avec des accords spécifiques, je ne vais donc pas approfondir ce dispositif, mais arrêtons nous sur la portabilité qui est elle universelle.

Universelle, mais pas aussi simple que cela puisse paraître au prime abord

Un dispositif gagnant gagnant ?

Imaginons que vous quittiez votre entreprise sans faire valoir votre droit individuel à la formation pendant votre préavis.
Votre employeur vous remet votre solde de tout compte et votre certificat de travail mentionnant votre compteur DIF (c'est obligatoire) ; disons 100h.

Ces cent heures, tant qu'elles ne sont pas utilisées restent votre propriété. (tout au moins pendant 2 ans)
Vous retrouvez un emploi, et vous souhaitez faire valoir ce droit, vous avez  trouvez  pour l'occasion une formation très intéressante de 70h (2 semaines) à un tarif de 2.500 €, tout content de garder encore 30h pour plus tard.
Votre employeur fait une demande à son OPCA et là stupeur...vos 100h sont valorisées à 9,15 € / h soit un budget de 915 €, et donc votre stage de 70h à 640,50 €, c'est un peu court pour aller à 2.500...sans compter qu'il se fera obligatoirement hors temps de travail
il y a peu de chance que votre employeur décide d'abonder la différence (et vous encore moins).

Ce qui est acquis n'est plus à prendre, ou bien ce qui est porté est encombrant ?

Il faut donc bien faire la différence entre droit "porté", qui est valorisé en numéraire et arbitrairement à hauteur de 9,15 € / h, et droit acquis qui est calculé en volume d'heures indépendamment du coût, votre employeur  est tenu de prendre la totalité du budget formation.


Cela devra vous faire réfléchir, et nous encourageons à utiliser le DIF tant qu'il est encore dans un compteur "acquis" avant qu'il ne bascule dans un compteur "porté".

Pour les licenciements économiques, et si vous ne pouvez pas planifier votre formation pendant le préavis, demandez systématiquement à bénéficier d'un CRP (votre employeur est tenu de vous le proposer) votre compteur DIF sera soldé auprès de pôle emploi (sur la base de 9,15 €/h) mais il pourra apporter le complément budgétaire pour une formation qui ne manquera pas d'avoir un tarif supérieur à ce que vous avez droit....

Vous avez des questions à ce sujet ?

Contactez moi par mail : jean.gauthier@serda.com

lundi 11 octobre 2010

Lancement du "Livret compétences"

Ce nouveau livret qui fait partit du plan gouvernemental "agir pour la jeunesse" est en test depuis le 9 septembre à Issy-les-moulineaux.

Le document dématérialisé sous forme de "web classeur" sera administré par l'ONISEP et intégré à terme aux systèmes d'information de l'éducation nationale.
Rappelons que ce livret à pour ambition d'impliquer les jeunes dans la gestion des compétences.
Il appartiendra aux jeunes de saisir eux même les compétences acquises au cours de leurs parcours et à un enseignant ou à un animateur de les valider.

Ce dispositif sera financé à hauteur de 5,8 M d'€ (3,8 M versés au titre du fonds d'expérimentation jeunesse, et 1,2 M apporté par l'ONISEP).
L'expérimentation portera sur 164 établissements  dans 32 académies (ce qui représente environ 16.000 jeunes)
Le gouvernement espère l'élargir rapidement à 200 établissements scolaires.
Ce livret compétences sera l'antichambre du passeport formation prévu par la loi de 2008.(qui en est encore à ses prémisses tant il est mal connu....)

Un premier bilan de l'expérimentation est prévue dans les jours prochains, un bilan à moyen terme est annoncé pour le printemps 2011.

jeudi 30 septembre 2010

Les stages serda jouent les prolongations !

 

 
Les deux formations best-sellers en Documentation affichent complets pour 2010 !
Alors nous avons décidé de vous proposer des prolongations : 2 nouvelles dates afin que vous puissiez aussi vous inscrire encore cette année. Profitez-en vite !

FA01 : Techniques d'organisation documentaire
Objectifs
Optimiser son organisation personnelle et professionnelle et gagner en qualité de service pour répondre plus rapidement et efficacement aux demandes d'information.
Sur la base des méthodes et techniques appliquées dans le domaine de l'information et de la documentation, ce stage permet d'acquérir et d'adopter des techniques et outils pour l'organisation de ses dossiers, documents, archives et informations.

Public concerné
Assistant(e)s, secrétaires, attaché(e)s de direction ; Documentalistes et professionnels de l'information et de la documentation débutants.

Coût : 875 Euros HT
Session : Du 29 au 30 novembre 2010

FA21 : Mettre en place une veille collaborative avec les technologies 2.0


Objectifs

Blogs, micro-blogs, wikis, outils de déploiement de réseaux sociaux (social networking), de favoris partagés (social bookmarking), flux RSS, autant d'outils permettant la création et le partage de contenu que ce stage vous fera découvrir et pratiquer.
Plus spécifiquement, vous apprendrez à les utiliser pour mettre en place un service de veille collaborative pour votre organisation.


Public

Toute personne souhaitant mieux connaître ces nouveaux outils et/ou à la recherche de solutions lui permettant de mettre en place un dispositif de veille.

Coût : 895 Euros HT
Session : Du 13 au 14 décembre

mardi 21 septembre 2010

VAE, VAP ...valider des acquis, oui mais comment ?

Derrières ces deux sigles se cachent des processus de validation des acquis.
On en parle de plus en plus mais savez vous en quoi ils consistent exactement ?
sont-ce les mêmes ? si non, en quoi sont-ils différents  ?


Tout d'abord la VAE : La Validation des Acquis de l’Expérience est une procédure telle qu'elle est définie par la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002:


« Toute personne engagée dans la vie active est en droit de faire valider les acquis de son expérience, notamment professionnelle, en vue de l'acquisition d'un diplôme, d'un titre à finalité professionnelle ou d'un certificat de qualification figurant sur une liste établie par la commission paritaire nationale de l'emploi d'une branche professionnelle, enregistrés dans le répertoire national des certifications professionnelles visé à l'article L. 335-6 du code de l'éducation. »


C'est un droit ouvert à toute personne, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut face à l’emploi, qu’elle possède ou non un ou des diplômes, dès lors qu’elle justifie (c'est-à-dire fournir les preuves) d’au moins 3 années (continues ou non) d’activité professionnelle en relation avec le contenu de la certification visée.
L’activité peut avoir été exercée (en France ou à l'étranger) sous différents statuts : activité salariée, activité non salariée (commerçant, collaborateur de commerçant, profession libérale, agriculteur ou artisan...) ou activité bénévole (mandat électif ou syndical, dans un cadre associatif).

L’activité peut être actuelle ou révolue, continue ou discontinue, être ou avoir été réalisée à temps plein ou à temps partiel. Le cumul des durées réelles d’activité sera effectué puis comparé à la durée minimum de 3 ans exigée par la loi.

/!\ Attention : ne sont pas prises en compte dans le calcul de la durée d’expérience requise les périodes de formation initiale ou continue, sous statut d’apprentissage, les stages et périodes de formation en milieu professionnel accomplis pour l’obtention d’un diplôme ou d’un titre. /!\

Que peut on valider  via une VAE ?

La validation des acquis de l’expérience permet d’obtenir toute certification à finalité professionnelle, sous la réserve impérative qu’elle soit inscrite (ou réputée inscrite) au RNCP, le site de la Commission Nationale de la Certification Professionnelle
L’expression « certification professionnelle » est générale et désigne à la fois les diplômes et les titres à finalité professionnelle tout comme les certificats de qualification professionnelle.

Sont accessibles par la VAE :

- les diplômes et titre à finalité professionnelle délivrés par l’Etat (ministères en charge de l’Education nationale , de l’enseignement supérieur, de l’Agriculture, de l’Emploi, de la Jeunesse et des Sports, des Affaires sociales, de la Santé, de la Culture….),

- les certificats de qualification professionnelle ou CQP, certificats créés et délivrés sous l’égide des branches professionnelles,

- ainsi que les titres, diplômes et certificats créés par des organismes privés, publics ou consulaires enregistrés au RNCP.

Les certifications obtenues par la VAE sont les mêmes que celles délivrées par la voie de la formation : le document remis ne mentionne pas la voie d’accès empruntée.

Abordons maintenant la VAP, (Validation  des acquis professionnels ) c'est certes un dispositif de validation mais qui ne valide pas de fait un diplôme.

La VAP s'inscrit dans une volonté de progression. et elle est au service de l'individualisation des parcours. et  ainsi parfaitement dans l'esprit de la loi de 2004. Il permet à des candidats bloqués dans leurs carrières de poursuivre des études et de valider un niveau supérieur même sans un niveau initial sanctionné par un diplôme.
Il faut le voir plus comme tremplin.

C'est un dispositif souple, l'université délivre une autorisation d'inscription, et non les crédits correspondant au niveau de formation requis. Exemple : si je n'ai pas le bac, on peut m'autoriser à suivre les cours en master. Si je réussis, je suis titulaire d'un bac + 5. Dans le cas contraire, je n'ai rien obtenu. C'est sécurisant pour les enseignants : l'engagement est moins fort que pour une VAE, où l'on donne le diplôme.

C'est un dispositif allégé. Le dossier est beaucoup plus léger que celui de VAE. C'est un CV détaillé qui répond à une seule question : le candidat peut-il réussir dans l'enseignement supérieur ? C'est un pari. La commission pédagogique examine la trajectoire de la personne et ses acquis théoriques. Une commission pédagogique prend ensuite une décision.

S'il est souple, dans un esprit de progression et allégé, il ne faut cependant pas le prendre à la légère, car c'est tout de même s'inscrire dans un parcours universitaire et il faudra suivre des heures de cours (souvent en cours du soir) et fournir un travail personnel non négligeable.
L'impact sur la vie personnelle et familiale ne doit pas être sous-estimé.

/!\  Attention,
Autre différence notoire par rapport à la VAE : obtenir une VAP n'est pas possible toute l'année. Le plus souvent, les dossiers sont examinés de mai à début septembre dans les universités, afin de permettre aux candidats de participer à la rentrée./!\

NB : Pour être complet dans le paysage des validations il conviendrait également de parler de la VES (Validation des études supérieures) qui est le dispositif le plus ancien, et qui permet de valider un niveau d'étude acquis à l'étranger, c'est tout simplement l'université qui statue en commission pour voir si il y a une équivalence (il existe souvent des passerelles internationales ce qui simplifie le processus), mais il n'y a rien de particulier à rajouter.

jeudi 9 septembre 2010

Baromètre AGEFOS PME : les perspectives du second semestre 2010

La 18ème édition du baromètre bi-annuel de l'AGEFOS PME - Ipsos est riche d'enseignements.
Elle confirme notamment que nouvelle loi de novembre 2009 est encore méconnue dans les PME...

Portant sur un échantillon de 500 dirigeants et responsables RH de PME , voici quelques chiffres qui ont retenus notre attention.

1) Sans surprise : des CA stables ou en baisse pour cette année 2010 

Plus de deux tiers des répondants estiment que le CA de leur entreprise sera stable ou en baisse.




La tendance est malgré tout à un maintient des effectifs (71%), voir même quelques embauches (18%), seulement 9% des répondants estiment qu'ils auront recours au licenciement avant la fin de l'année.
A noter que le processus de recrutement est jugé difficile par 41% des dirigeants.

2) Les pratiques de formation ont peu changé sur les 3 dernières années

On remarque que si les TPE communiquent encore peu sur les nouveaux dispositifs, les PME de plus de 100 salariés s'y attèlent de plus en plus, et c'est une bonne nouvelle, paradoxalement ils sont très peu au fait de la nouvelle loi et tous les dispositifs ne sont pas vraiment maîtrisés (période de professionnalisation, portabilité du DIF, POE, VAE....).

On constate également que pour plus de 56% des entreprises le manque de temps reste le principal frein au départ en formation.

3) Des dispositifs encore mal connus

66% des dirigeants estiment être toujours impactés par la crise, pourtant le climat social semble préservé puisque 91% affirment qu'il est "très bon" ou "assez bon".

Concernant la connaissance de la nouvelle loi du 24 novembre 2009, seulement 42% sont au courant !



28% déclarent connaître le dispositif de Préparation Opérationnelle à l'Emploi (POE) et seulement 27% ont intégrés la nouvelle portabilité du DIF !

Pourtant, une fois informés, 59% pensent que c'est un atout dans le processus de recrutement.
Enfin, 25% des Dirigeants et RRH aimeraient être mieux épaulés par leurs OPCA dans les processus de recrutement et plus généralement dans la gestion des compétences par la formation.

Et ces organismes dont le métier de base est de collecter et de financer ne sont pas forcément préparés à cela.

Source : AGEFOS PME , le baromètre complet est disponible ici.

lundi 6 septembre 2010

Licenciement et DIF : Nouvelles jurisprudences

Bien que la demande de DIF soit à l'initiative du salarié, l'employeur est tenu d'informer le salarié sur ses droits en cas de départ.
Même en cas licenciement pour faute grave (voir même pour faute lourde !).

Un nouvel arrêt de la cour de cassation enfonce le clou en cassant le jugement de la cour d'appel de Montpellier

En substance :
 ...le salarié avait été licencié pour « insuffisance d’activité, défaut de communication et insubordination persistants ». Il réclamait des dommages et intérêts notamment pour manquement de l’employeur à son obligation d’information en matière de DIF. La Cour d’appel avait débouté le salarié de sa demande au motif « qu’aucun texte n’impose l’obligation à l’employeur de signifier au salarié ses droits à la formation dans le cadre d’un tel licenciement ». La Cour de cassation n’est pas de cet avis. Elle censure la décision de la cour d’appel et considère que le salarié est fondé à demander des dommages et intérêts pour défaut d’information sur ses droits à DIF...


Il convient donc pour l'employeur d'être très prudent lors du départ d'un salarié, quelle qu'en soit la cause.
Et même si cette disposition n'est pas prévue par le code du travail ces récentes condamnations devrait amener les entreprises à se rendre compte que le DIF n'est pas seulement un problème de financement et d'organisation, mais aussi un problème de communication.

Le plus simple pour se prémunir de ce problème est de communiquer largement sur les droits à la formation de ses équipes, même quand il n'y a pas de licenciements dans l'air...

mercredi 7 juillet 2010

Réforme de la formation : ça coince

La réforme de la formation et plus précisément les changements apportés en 2009 donnent du fil à retordre aux entreprises, mais c'est aussi une mini révolution pour les OPCA tant elle change les habitudes.

Tout d'abord les budgets : la fongibilité descendantes des fonds a pour vocation de donner un meilleur accès à la formation pour les TPE, mais c'est aussi une dillution des fonds avec un nouveau public que les OPCA n'ont pas l'habitude de traiter.
Viennent des limites dans les dépenses, et certains fonds d'assurance doivent restreindre leurs engagement, certains vont même jusqu'à poser une limite dans le financement des actions de formation. (le FAFIEC a par exemple récemment limité son financement à 70% du montant du projet formation, même pour ceux entrant dans les champs prioritaires....)

La tension financière gagne également les entreprises, qui doivent réaffecter une part du 0,9% à la portabilité du DIF voir anticiper la prise en charge de ce budget en cas de chômage du salarié....
Ces effets, qui pourraient être assez bien gérés dans une année de routine, ont dérapés, ou ne sont pas loin de le faire, accentué par l'effet de crise (baisse des cotisations) et l'échéance de 2010 qui voit des salariés avec un compteur DIF bloqué à 120h. Si tous ceux là faisaient une demande de congés, même étalé sur 24 mois, ce serait tout bonnement complétement infinançable !

Ensuite les pratiques : La réforme confronte les entreprises, les OPCA, les OPACIF et même le pôle emploi à des dispositifs qui ne sont pas toujours maîtrisés.
Par exemple on demande aujourd'hui aux organismes paritaires de tenir un rôle d'accompagnateur dans les projets et sortir de leur rôle unique de financeur.
Quant aux autres mesures de la réforme : élargissement du public de la période de professionnalisation,  préparation opérationnelle à l’emploi (POE) ou l’ouverture des contrats de professionnalisation aux bénéficiaires des minimas sociaux, elles auront également des conséquences sur le 0,5 % en plus du 0,9% déjà fortement grévé par les autres dispositifs.

bref, ça coince....

mercredi 30 juin 2010

Le DIF : bienvenue dans la Jungle !

Alors que le DIF était un des éléments clés de l'Accord National Interprofessionnel (ANI de 2004) les récentes réformes, dont celle de 2009, qui au passage donne une généreuse (mais chaotique, j'en parlerai plus loin) portabilité, n'ont pas rendu ce dispositif plus clair.
Aujourd'hui, plus de 60% des salariés se déclarent bien informés sur le Droit Individuel à la Formation, pourtant presque la moitié ont un joli compteur de 120 heures, et n'ont donc jamais fait valoir leur droit à la formation.

Hors temps de travail ?

Normalement, pour suivre une formation dans le cadre du DIF, il faut prendre des congés, des RTT, prendre des cours du soir, ou sacrifier ses samedis...C'était un des fondements du DIF et pourtant, plus de 70% des départs en formation  se font pendant le temps de travail. En tout cas si vous avez la chance de travailler dans une grande entreprise de service....dans ce cadre les salariés de PME et du secteur de l'industrie ne sont clairement pas à la fête.

A mon initiative !

Le DIF est effectivement à l'initiative du salarié, dans l'esprit de l'individualisation des parcours et de la formation tout au long de la vie, ce qui est plutôt une bonne chose dans l'idée de responsabiliser le salarié dans ses choix de parcours professionnel et d'évolution de carrière.
Pourtant dans les faits cela ne se passe pas tout à fait comme ça. Le DIF étant un dispositif en dehors du plan de formation (et donc de son budget) , il y a souvent collusion entre les deux. Il n'est pas rare de voir une formation inscrite au plan et nécessaire pour le poste de travail être finalement financée dans le cadre du DIF.
Ce n'est pas forcément dommageable pour le salarié, mais ce n'est clairement pas dans l'esprit de la loi.

Dois je rajouter que selon les branches, les accords de prises en charges et les thèmes de formations prioritaires peuvent varier du tout au tout, et que l'employeur peut quoiqu'il arrive refuser une demande de DIF ? il faut alors se retourner vers son OPCA de branche : et un autre parcours initiatique commence....

le DIF c'est un peu comme un Ipad, on peut l'emmener partout !

La portabilité : est une des grandes modifications de l'ANI de janvier 2009, et c'est la que les choses se compliquent :
Selon l’ANI , la portabilité du DIF permet au salarié changeant d’entreprise de garder ses droits. C’est l’OPCA auquel cotise l’entreprise d’accueil qui devra financer l’action de formation.
Ce qui induit que le DIF va s'inviter dans les négociations d'embauche ? un employeur pourrait il hésiter, à compétences égales, entre un candidat ayant un compteur DIF vierge et un autre qui arrive avec son compteur plein à craquer ? Va-t-on devoir indiquer son compteur DIF sur son CV ? non, en fait pour cela il y a le "passeport formation" qui a été créé à cet effet. Ce document, sorte de "super CV", reste lui aussi à l'initiative des salariés. Mais aux dernières nouvelles très peu de personnes l'ont mis en place, sont ils seulement au courant que cela existe ?

Ce billet est certes un peu critique, mais  ne se veut pas négatif, nous pensons que le DIF, et l' ANI de façon globale, sont d'intéressantes opportunités pour les salariés (et plus récemment pour les agents administratifs)  pour peu évidemment qu'ils soient bien informés. Si certaines entreprises font de très gros efforts dans ce domaine, d'autres, au contraire, communiquent le moins possible.

C'est pourquoi il est toujours intéressant de vous rapprocher d'un organisme de formation; ils sont pour la plupart très bien informés sur les dispositifs de le formation et les modalités de financement.
Cela fait partie de notre mission de vous accompagner et nous ferons toujours notre possible pour vous aider à vous repérer dans cette fameuse Jungle !


Jean GAUTHIER
jean.gauthier@serda.com

mardi 8 juin 2010

Disposer d'informations fiables et à jour : une préoccupation constante des dirigeants de PME


Selon la dernière étude serdaLAB (1), 84% des dirigeants de PME déclarent que la gestion de l'information est un patrimoine stratégique à valoriser et que l'information est devenue un actif immatériel de l'entreprise. C'est un lieu commun pour les PME de devoir constamment faire des choix pour allouer du temps et des ressources entre la commercialisation, la production et les analyses stratégiques.

Toutes se rendent compte pourtant ne pas donner assez de place la gestion de l'information : veille concurrentielle et technologique, Gestion électronique de documents, dématérialisation, archivage. Et pourtant, les PME qui s'y sont déjà lancées attestent du gain de temps, d'espace, de qualité de service et de décisions plus efficaces.

49% des répondants, toujours selon la même étude, déclarent d'ailleurs que leur première préoccupation est de disposer d'informations fiables et à jour pour prendre des décisions, et 47% pensent perdre trop de temps à rechercher ces informations capitales.
Enfin, 44% affirment que leur veille économique et concurrentielle n'est pas assez poussée et qu'ils devraient y consacrer plus de moyens. Lire la suite sur le portail des pme...

mercredi 26 mai 2010

Le catalogue 2011 arrive le 9 juin !

Notre nouveau catalogue formation sortira le 9 juin, à l'occasion du salon I-expo.
(n'hésitez pas à nous rencontrer sur le stand 5F3)

Vous retrouverez comme chaque année une offre de formation spécialisée pour les professionnels de la mémoire et du savoir.

Pour marquer nos 25 ans d'activité, nous avons donné une attention toute particulière aux stages abordant la veille et les outils collaboratifs.

D'ailleurs, si l'on regarde un peu dans le rétroviseur, l'évolution technologique liée à la gestion et au traitement de l'information durant ce quart de siècle donne le vertige !

Vous trouverez également des nouveautés dans la rubrique "dématérialisation" ou encore des formations sur les techniques d'interviews ou de publication vidéo pour le web.

Nous avons également souhaité intégrer des formations spécifiques pour les bibliothèques.

C'est donc plus d'une douzaine de nouveaux stages qui viennent s'ajouter aux 40 nouveautés intégrées dés cette année.

Pour finir, le saviez vous ? 50% de nos formations se font directement chez nos clients, alors, pourquoi pas chez vous ?