jeudi 30 septembre 2010

Les stages serda jouent les prolongations !

 

 
Les deux formations best-sellers en Documentation affichent complets pour 2010 !
Alors nous avons décidé de vous proposer des prolongations : 2 nouvelles dates afin que vous puissiez aussi vous inscrire encore cette année. Profitez-en vite !

FA01 : Techniques d'organisation documentaire
Objectifs
Optimiser son organisation personnelle et professionnelle et gagner en qualité de service pour répondre plus rapidement et efficacement aux demandes d'information.
Sur la base des méthodes et techniques appliquées dans le domaine de l'information et de la documentation, ce stage permet d'acquérir et d'adopter des techniques et outils pour l'organisation de ses dossiers, documents, archives et informations.

Public concerné
Assistant(e)s, secrétaires, attaché(e)s de direction ; Documentalistes et professionnels de l'information et de la documentation débutants.

Coût : 875 Euros HT
Session : Du 29 au 30 novembre 2010

FA21 : Mettre en place une veille collaborative avec les technologies 2.0


Objectifs

Blogs, micro-blogs, wikis, outils de déploiement de réseaux sociaux (social networking), de favoris partagés (social bookmarking), flux RSS, autant d'outils permettant la création et le partage de contenu que ce stage vous fera découvrir et pratiquer.
Plus spécifiquement, vous apprendrez à les utiliser pour mettre en place un service de veille collaborative pour votre organisation.


Public

Toute personne souhaitant mieux connaître ces nouveaux outils et/ou à la recherche de solutions lui permettant de mettre en place un dispositif de veille.

Coût : 895 Euros HT
Session : Du 13 au 14 décembre

mardi 21 septembre 2010

VAE, VAP ...valider des acquis, oui mais comment ?

Derrières ces deux sigles se cachent des processus de validation des acquis.
On en parle de plus en plus mais savez vous en quoi ils consistent exactement ?
sont-ce les mêmes ? si non, en quoi sont-ils différents  ?


Tout d'abord la VAE : La Validation des Acquis de l’Expérience est une procédure telle qu'elle est définie par la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002:


« Toute personne engagée dans la vie active est en droit de faire valider les acquis de son expérience, notamment professionnelle, en vue de l'acquisition d'un diplôme, d'un titre à finalité professionnelle ou d'un certificat de qualification figurant sur une liste établie par la commission paritaire nationale de l'emploi d'une branche professionnelle, enregistrés dans le répertoire national des certifications professionnelles visé à l'article L. 335-6 du code de l'éducation. »


C'est un droit ouvert à toute personne, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut face à l’emploi, qu’elle possède ou non un ou des diplômes, dès lors qu’elle justifie (c'est-à-dire fournir les preuves) d’au moins 3 années (continues ou non) d’activité professionnelle en relation avec le contenu de la certification visée.
L’activité peut avoir été exercée (en France ou à l'étranger) sous différents statuts : activité salariée, activité non salariée (commerçant, collaborateur de commerçant, profession libérale, agriculteur ou artisan...) ou activité bénévole (mandat électif ou syndical, dans un cadre associatif).

L’activité peut être actuelle ou révolue, continue ou discontinue, être ou avoir été réalisée à temps plein ou à temps partiel. Le cumul des durées réelles d’activité sera effectué puis comparé à la durée minimum de 3 ans exigée par la loi.

/!\ Attention : ne sont pas prises en compte dans le calcul de la durée d’expérience requise les périodes de formation initiale ou continue, sous statut d’apprentissage, les stages et périodes de formation en milieu professionnel accomplis pour l’obtention d’un diplôme ou d’un titre. /!\

Que peut on valider  via une VAE ?

La validation des acquis de l’expérience permet d’obtenir toute certification à finalité professionnelle, sous la réserve impérative qu’elle soit inscrite (ou réputée inscrite) au RNCP, le site de la Commission Nationale de la Certification Professionnelle
L’expression « certification professionnelle » est générale et désigne à la fois les diplômes et les titres à finalité professionnelle tout comme les certificats de qualification professionnelle.

Sont accessibles par la VAE :

- les diplômes et titre à finalité professionnelle délivrés par l’Etat (ministères en charge de l’Education nationale , de l’enseignement supérieur, de l’Agriculture, de l’Emploi, de la Jeunesse et des Sports, des Affaires sociales, de la Santé, de la Culture….),

- les certificats de qualification professionnelle ou CQP, certificats créés et délivrés sous l’égide des branches professionnelles,

- ainsi que les titres, diplômes et certificats créés par des organismes privés, publics ou consulaires enregistrés au RNCP.

Les certifications obtenues par la VAE sont les mêmes que celles délivrées par la voie de la formation : le document remis ne mentionne pas la voie d’accès empruntée.

Abordons maintenant la VAP, (Validation  des acquis professionnels ) c'est certes un dispositif de validation mais qui ne valide pas de fait un diplôme.

La VAP s'inscrit dans une volonté de progression. et elle est au service de l'individualisation des parcours. et  ainsi parfaitement dans l'esprit de la loi de 2004. Il permet à des candidats bloqués dans leurs carrières de poursuivre des études et de valider un niveau supérieur même sans un niveau initial sanctionné par un diplôme.
Il faut le voir plus comme tremplin.

C'est un dispositif souple, l'université délivre une autorisation d'inscription, et non les crédits correspondant au niveau de formation requis. Exemple : si je n'ai pas le bac, on peut m'autoriser à suivre les cours en master. Si je réussis, je suis titulaire d'un bac + 5. Dans le cas contraire, je n'ai rien obtenu. C'est sécurisant pour les enseignants : l'engagement est moins fort que pour une VAE, où l'on donne le diplôme.

C'est un dispositif allégé. Le dossier est beaucoup plus léger que celui de VAE. C'est un CV détaillé qui répond à une seule question : le candidat peut-il réussir dans l'enseignement supérieur ? C'est un pari. La commission pédagogique examine la trajectoire de la personne et ses acquis théoriques. Une commission pédagogique prend ensuite une décision.

S'il est souple, dans un esprit de progression et allégé, il ne faut cependant pas le prendre à la légère, car c'est tout de même s'inscrire dans un parcours universitaire et il faudra suivre des heures de cours (souvent en cours du soir) et fournir un travail personnel non négligeable.
L'impact sur la vie personnelle et familiale ne doit pas être sous-estimé.

/!\  Attention,
Autre différence notoire par rapport à la VAE : obtenir une VAP n'est pas possible toute l'année. Le plus souvent, les dossiers sont examinés de mai à début septembre dans les universités, afin de permettre aux candidats de participer à la rentrée./!\

NB : Pour être complet dans le paysage des validations il conviendrait également de parler de la VES (Validation des études supérieures) qui est le dispositif le plus ancien, et qui permet de valider un niveau d'étude acquis à l'étranger, c'est tout simplement l'université qui statue en commission pour voir si il y a une équivalence (il existe souvent des passerelles internationales ce qui simplifie le processus), mais il n'y a rien de particulier à rajouter.

jeudi 9 septembre 2010

Baromètre AGEFOS PME : les perspectives du second semestre 2010

La 18ème édition du baromètre bi-annuel de l'AGEFOS PME - Ipsos est riche d'enseignements.
Elle confirme notamment que nouvelle loi de novembre 2009 est encore méconnue dans les PME...

Portant sur un échantillon de 500 dirigeants et responsables RH de PME , voici quelques chiffres qui ont retenus notre attention.

1) Sans surprise : des CA stables ou en baisse pour cette année 2010 

Plus de deux tiers des répondants estiment que le CA de leur entreprise sera stable ou en baisse.




La tendance est malgré tout à un maintient des effectifs (71%), voir même quelques embauches (18%), seulement 9% des répondants estiment qu'ils auront recours au licenciement avant la fin de l'année.
A noter que le processus de recrutement est jugé difficile par 41% des dirigeants.

2) Les pratiques de formation ont peu changé sur les 3 dernières années

On remarque que si les TPE communiquent encore peu sur les nouveaux dispositifs, les PME de plus de 100 salariés s'y attèlent de plus en plus, et c'est une bonne nouvelle, paradoxalement ils sont très peu au fait de la nouvelle loi et tous les dispositifs ne sont pas vraiment maîtrisés (période de professionnalisation, portabilité du DIF, POE, VAE....).

On constate également que pour plus de 56% des entreprises le manque de temps reste le principal frein au départ en formation.

3) Des dispositifs encore mal connus

66% des dirigeants estiment être toujours impactés par la crise, pourtant le climat social semble préservé puisque 91% affirment qu'il est "très bon" ou "assez bon".

Concernant la connaissance de la nouvelle loi du 24 novembre 2009, seulement 42% sont au courant !



28% déclarent connaître le dispositif de Préparation Opérationnelle à l'Emploi (POE) et seulement 27% ont intégrés la nouvelle portabilité du DIF !

Pourtant, une fois informés, 59% pensent que c'est un atout dans le processus de recrutement.
Enfin, 25% des Dirigeants et RRH aimeraient être mieux épaulés par leurs OPCA dans les processus de recrutement et plus généralement dans la gestion des compétences par la formation.

Et ces organismes dont le métier de base est de collecter et de financer ne sont pas forcément préparés à cela.

Source : AGEFOS PME , le baromètre complet est disponible ici.

lundi 6 septembre 2010

Licenciement et DIF : Nouvelles jurisprudences

Bien que la demande de DIF soit à l'initiative du salarié, l'employeur est tenu d'informer le salarié sur ses droits en cas de départ.
Même en cas licenciement pour faute grave (voir même pour faute lourde !).

Un nouvel arrêt de la cour de cassation enfonce le clou en cassant le jugement de la cour d'appel de Montpellier

En substance :
 ...le salarié avait été licencié pour « insuffisance d’activité, défaut de communication et insubordination persistants ». Il réclamait des dommages et intérêts notamment pour manquement de l’employeur à son obligation d’information en matière de DIF. La Cour d’appel avait débouté le salarié de sa demande au motif « qu’aucun texte n’impose l’obligation à l’employeur de signifier au salarié ses droits à la formation dans le cadre d’un tel licenciement ». La Cour de cassation n’est pas de cet avis. Elle censure la décision de la cour d’appel et considère que le salarié est fondé à demander des dommages et intérêts pour défaut d’information sur ses droits à DIF...


Il convient donc pour l'employeur d'être très prudent lors du départ d'un salarié, quelle qu'en soit la cause.
Et même si cette disposition n'est pas prévue par le code du travail ces récentes condamnations devrait amener les entreprises à se rendre compte que le DIF n'est pas seulement un problème de financement et d'organisation, mais aussi un problème de communication.

Le plus simple pour se prémunir de ce problème est de communiquer largement sur les droits à la formation de ses équipes, même quand il n'y a pas de licenciements dans l'air...