mardi 22 mars 2011

Printemps, formations à la veille & promo...que du bonheur

Le printemps est arrivé et les formations sur la veille aussi !
Ça n'a rien à voir me direz-vous, mais partir en formation avec un peu de soleil en prime ça ne gache rien.

Tous nos stages sont limités à de petits groupes de 6 à 8 participants maximum, ceci favorise les échanges et la pratique pour un apprentissage immédiat des nouveaux outils et des méthodes abordées.
Vous repartez avec une boîte à outils au format numérique sur clé USB 

Voici les prochains stages à ne pas rater
  :

- "Veille experte sur Internet" - du 28 au 29 mars - (il reste une place pour les retardataires, dépêchez vous...).
- "Intelligence économique et stratégie de veille" - du 11 au 13 avril (2 places à saisir)
- "Mettre en place une veille collaborative" - du 20 au 21 juin (il reste 3 places)
- "L'information en temps réel et les réseaux sociaux au service de la veille" - le 26 avril (il reste 4 places)
- "La veille juridique" - le 1er juin (il reste 4 places)
- "La veille économique et financière"  - du 6 au 7 juin (il reste 3 places)

Pour vous inscrire, rendez-vous sur cette page où tout est expliqué en détails.
Et comme d'habitude nous offrons une remise exceptionnelle aux lecteurs de ce blog : il vous suffit d'indiquer le code promo BLOG0311 sur votre bulletin d'inscription pour bénéficier d'une remise immédiate de 10%!

vendredi 18 mars 2011

On passe le FPSPP à la loupe !

Tous ceux qui s'intéresse de près ou de loin à la formation professionnelle continue ont entendu parler de ce fameux Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels.
Ce nouveau dispositif a été introduit très récemment puisque le décret d'application date d'à peine un an.
Et en avoir entendu parler, ne veut pas dire avoir tout compris... Penchons nous un peu sur la question pour bien cerner ce nouveau dispositif.

Éclairage :

FPSPP : derrière cet acronyme se cache deux mini révolutions;
La première étant qu'un fonds soit spécifiquement créé pour accompagner les publics les plus fragiles via des formations qualifiantes, ou amenant à une reconversion, et plus généralement aux demandeurs d'emploi.
La deuxième étant que ce fonds devra mettre en phase les différents financeurs et accompagnateurs de ces publics (OPCA, Régions, pôle emploi, service de l'état...) et c'est là que ça se complique...

Le milliard ! le Milliard !

Un chiffre rond pour injecter des moyens à la formation, dont 150 millions apportés par le FSE (fonds social Européen), 80 millions par l'état, et le reste (soit 830 millions) apporté par ce fameux FPSPP.
Présenté comme un outil de progrès social et d'intérêt général il introduit l'idée de solidarité et de mutualisation.

Ainsi tous les partenaires vont mettre la main à la poche pour alimenter cette manne financière.
Cette fongibilité conclue pour une période qui ira jusqu'au 31 décembre 2012 est définie par le décret de la façon suivante  (asseyez vous et prenez un cachet d'aspirine, juste au cas ou...) :

Le recouvrement des sommes à verser au FPSPP se fait via les OPCA et sur la base d'un prélèvement au 31 décembre de chaque année  "tant qu'elles excèdent le tiers de leurs charges comptabilisées au cours du dernier exercice clos selon les règles du plan comptable applicable aux organismes paritaires collecteurs agréés"  recouvrement abondé par un reversement des entreprises (toujours via les OPCA) à hauteur de 10% des contributions obligatoires au titre de la formation professionnelle continue.


A noter que ne pas s'acquitter de ce prélèvement, avec une date butoir au 30 avril de l'année suivante, expose les OPCA à un prélèvement obligatoire par la direction générale du Ministère des finances, et de fait, à des sanctions (voire des poursuites).

Les idées de progrès social, et les élans de solidarités perdent un peu de leur superbe, puisque l'on se retrouve ni plus ni moins face à une taxe supplémentaire, et que l'argent géré par les OPCA n'est rien moins que l'argent des entreprises qui cotisent...

Ça y-est on a plein d'argent ! qu'est ce qu'on en fait maintenant ?

La dépense du FPSPP s'inscrit dans un  plan multi-financement  par des actions  directes ( via la formation ) et indirectes ( via des projets).
Ceci permet entre autre le financement de 45.000 contrats en alternance (contrat ou période de professionnalisation), le financement de projets territoriaux (dont la majorité s'oriente vers la gestion prévisionnelle des compétences et de l'emploi), et enfin le versement d'aides aux demandeurs d'emplois (sous forme d'allocations).

Tout irait bien (ou pas trop mal) et dans le meilleur des mondes si l'État n'avait pas commencé à lorgner avec insistance sur cette alléchante manne financière, et en période de vache maigre...c'est quand même bien pratique de ponctionner de l'argent tout frais !
C'est donc sur la somme de 300 Millions que l'état s'est mis d'accord ....tout seul.... et sans l'aide des partenaires sociaux qui ont  vainement criés au scandale, la ponction aura bien lieue et est même inscrite dans la loi de finances pour l'année 2011.

300 Millions ? mais pour quoi faire ?!

Plein de choses ! dommage que ce soit un peu flou...si 50 millions iront à L'AFPA (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) le reste sera répartit entre l'ASP (Agence de services et de paiement) pour le financement et la rémunération de stagiaires, et le pôle emploi pour financer une partie des conventions de reclassement personnalisées (CRP) et l'aide à l'embauche de jeunes en contrat de professionnalisation.

Mais ne sont-ce pas des missions qui sont normalement déjà à la charge de l'état ? et doit-on se souvenir  que l'état abonde à hauteur de 80 millions  pour finalement en ponctionner 300 ?? ...
Dans ces conditions le FPSPP est le meilleur placement financier du monde !

Ironie mise à part, on peut raisonnablement espérer que le FPSPP aura un impact positif sur les jeunes, et les publics les plus fragiles et les moins diplômés.... après...solidarité, progrès social ou taxe déguisée...c'est à vous de juger.


Jean GAUTHIER

vendredi 11 mars 2011

OPCA WARS : Episode III

Dans une (pas si ) lointaine galaxie, la bataille pour la collecte continue !

Et c'est le petit monde de l'agro-alimentaire qui s'agite.

Ainsi, l'Agéfaforia (industrie alimentaire) et OPCA2 (coopération agricole et alimentaire) entament des négociations pour une fusion.

Ce qui leur permettrait d'une part, d'atteindre une collecte suffisante, et d'autre part, de créer des passerelles professionnelles entre les métiers connexes qu'ils représentent.

Ceci offrirait, en plus, des perspectives de reconversion intéressantes, tout en mobilisant des compétences autour de métiers pour lesquels l'emploi est parfois extrêmement tendu. (La boucherie industrielle, par exemple, qui a des centaines d'emplois non pourvus).

Autre nouvel arrivant; une  fusion entre l'OPCAD et Distrifaf qui représenterait l'artisanat alimentaire et le commerce de détail : boucherie, charcuterie, boulangerie, pâtisserie.
Des secteurs dont l'emploi repose énormément sur les formations en alternance, et dont les salariés ont peu accès à la formation.

Au final, l'artisanat  pourrait rejoindre l'industrie pour former un gros OPCA de l'agro-alimentaire.
Même si il faudra rassurer, et répondre point par point aux objections des artisans qui  voient d'un très mauvais œil la suprématie que pourrait exercer l'industrie sur leurs activités (et sur leurs budgets formation...)

C'est surement pour cela que la branche de la charcuterie a déjà émis sont désir de rejoindre les Agefos PME!
Les projets de passerelles artisanat/industrie (et vice versa) les laissant dubitatifs.

Pourtant la réforme, relevant le seuil de collecte à un minimum de 100 Millions, et son évolution probable à 200 Millions dans un proche avenir, pourrait avoir raison de tous.

Même le FAFSEA (exploitations agricoles) qui avec ces plus de 150 Millions de collecte n'a pour l'instant entamé aucune négociation pourrait bien rejoindre à terme ses petits camarades au sein d'un OPCA géant chapeautant l'ensemble de l'agro alimentaire.

Les réunions syndicales risques d'être animées !


La suite au prochain épisode...


Jean GAUTHIER

jeudi 10 mars 2011

L'armée se forme à distance !

On pourrait penser que la formation chez les militaires se fait essentiellement en présentiel.
Et pour cause, on a tous en têtes les images caricaturales de bataillons allant au pas de course avec un sergent qui leur braille des ordres, et les fameux "Sir Yes Sir!" des films de guerre.

Pourtant, on apprend que la grande muette est un gros consommateur d'e-learning.
Ceci s'explique notamment par l'éloignement et l'éclatement de nos troupes disséminées un  peu partout dans le monde.
Mais aussi  par la vitesse d'évolution des technologies de la communication et les menaces associées (Surveillances satellites, espionnage, guerres électroniques et piratage...).
Ceci réclame une formation permanente, en temps réel et accessible de partout où sont nos troupes.

Depuis 2000, l'armée a massivement investi dans la formation a distance et à mis en place tout un panel d'outils en lignes; des bibliothèques de ressources et des bases de connaissance, mais aussi des outils collaboratifs en appui à la pédagogie.

Ces outils sont développés en internes, mais l'armée se fait également aider par des structures universitaires (Comme Rennes-I) ou encore par un appui technique comme la Microsoft Academy.

Voilà de quoi faire exploser quelques clichés...

Jean GAUTHIER